Le Clocher du VIEUX MAREUIL
Recherche documentaire de Monsieur Pierre Terrain
14 Octobre 2003
1780: prise de possession de l'église et bénéfice du Vieux Mareuil par Messire Petit du Cheylhat qui fit faire procès verbal de l'état de l'église. A la suite de quoi fut rendue une ordonnance de l'évêque du 4 juillet 1780 concernant les réparations à faire (la moitié à la charge du gros décimateur, l'autre moitié à la charge des habitants, le syndic fabricien devant faire toutes les diligences requises pour se procurer la rentrée des revenus)
Procès verbal de visite de l'église paroissiale du Vieux Mareuil en date du 30 avril dernier dressé par le sieur Reix, curé de Saint Pardoux
les fonds baptismaux seront clos d'une balustrade avec porte fermant à clef
les deux balustrades du sanctuaire en pierre de taille rompues seront rétablies à neuf
il sera fourny un tabernacle neuf en bon bois de menuiserie sculpté doublé et vernissé, le tout convenablement et proprement fait
il sera fourny en remplacement un tableau au maître autel représentant Saint Pierre aux liens patron de la paroisse
il sera fourni des rideaux convenables au maître autel, plus un encensoir
il sera fourni une étole pour porter le Saint Sacrement aux malades, plus 12 purificatoires, 8 manutergions, 4 collerettes, 2 nappes d'autel neuves, un ornement rouge en soie complet, et un pied au rayon
Sommation du 20 février 1782 de Messire Elle Montastier, archiprêtre de Vieux Mareuil à Sicaire Marchapt, syndic fabricien de l'église de Vieux Mareuil
Cote V 101 Enquête sur l'état des églises et des presbytères en 1845-1846 (arrondissement de Nontron)
Le pavé a besoin d'être refait et la sacristie a besoin de grandes réparations. La charpente de l'église menace ruine et celle du clocher est en très mauvais état et serait croulée (sic...) sans les appuis qu'on a été forcé d'y placer.
Les tableaux sont très anciens et ont besoin d'être renouvelés
La charpente aurait besoin de réparations indispensables ainsi que celle de la sacristie, le renouvellement du pavé et celui de ses tableaux est aussi indispensables, la dépense totale de ces réparations pourrait s'élever à 4 000 francs. Ces réparations, quoique très pressées, ont été retardées par la refonte des cloches que la commune a été obligée de renouveler et pour lesquelles elle s'est imposée extraordinairement d'une somme de 3 000 francs perceptible aux 3 années 1844, 1845 et 1846.
Quelles sont les ressources que la fabrique et la commune pourraient y appliquer ?
La fabrique n'a que la ressource de ses chaises (105 francs)
La commune est aussi dépourvue de toutes ressources, non seulement comme il a été dit qu'elle s'est imposée extraordinairement de 3 000 francs pour la refonte de ses cloches, indépendamment d'un don volontaire de 1200 francs pour l'achat d'un autel et d'un tabernacle.
Cote V 187 inventaire (séparation de l'état et de l'église)
Inventaire du 1er sept. 1905
1 tableau peint représentant un ange ouvrant les portes d'une prison à un prisonnier nom de l'auteur effacé par le temps
Inventaire du 19 février 1906
Dans le chœur autel en bois recouvert d'un tapis
12 chandeliers de bois et un christ sur le tabernacle
4 grands vases et 5 plus petits
chaire du desservant avec petite estrade et 2 tabourets 1 ciboire en argent
allée en bois traversant la nef
1 tableau de la vierge
1 grand tableau signé Chauvin ??
1 tableau peint représentant un ange ouvrant une porte
1 tableau sans valeur
6 chandeliers de cuivre doré et une croix 5 vases et 2 chandeliers de verre estrade en bois
6 chandeliers et une croix en cuivre
5 vases et 2 chandeliers de verre
4 bans et un escalier en bois
une boiserie en franc
une chaire en bois
un confessional.en bois
3 saintes tables en fonte
fonts baptismaux en pierre entoures par une grille de fer
Près du champ de foire une petite chapelle appartenant à la commune
1 autel en bois blanc
1 petite cloche et sa corde
emploi d'une somme de 880 francs 79 centimes provenant des excédents de recettes
Elle sera employée à l'achat et clôture du nouveau cimetière désiré depuis si longtemps avec d'autant plus de raison qu'on éprouvé plusieurs fois dans les fortes chaleurs que les exhalaisons qui s'élèvent du cimetière actuel incommodent tous les voisins et peuvent devenir plus funestes et qu'il est même nécessaire qu'il y ait une place publique attendu qu'il n'y a devant l'église qu'un chemin d'environ quatre mètres de largeur...
S'est présenté M. Guillaume joseph Mac Que, né le 2 mai 1798 à Dublin (Irlande)
Ledit comparant demeurant en cette commune où il exerce la profession de prêtre curé desservant la susdite commune -
Lequel nous a dit et déclaré qu'il est venu se fixer en France l'an 1824, qu'il a l'intention de s'établir définitivement dans le royaume, et qu'il fait la présente déclaration à l'effet d'obtenir des grâces de Sa Majesté des lettres de nationalité et la jouissances des qualités et des droits français, se soumettant à toutes les charges communales et promettant d'observer les lois et ordonnances du royaume. De tout quoi il -a requis a été à lui octroyé, et avons. rédigé la présente déclaration que le comparant a signé et qui a été inscrite sur le registre de cette commune pour y avoir recours au besoin et en être délivré expédition à qui de droit
Signé: le réclamant Mac Que curé du Vieux Mareuil le maire illisible
1er mai 1843
Réunion du conseil municipal conjointement avec les plus imposés de cette commune parce qu'il est question d'une imposition extraordinaire pour cause de diverses réparations à faire à la cloche et à la charpente du clocher de son église...
M. le maire a exposé que la charpente du clocher de notre e e menace ruine depuis plusieurs années et peut d'un moment à l'autre par sa chute affaisser les --- ?? et qu'il est urgent de pourvoir à ses réparations , que la cloche est entièrement cassée et de manière à ne pouvoir servir aux besoins de la commune, et que, par conséquent, il était indispensable de la faire refondre, et pour conserver son poids ordinaire qui est de 950 kg ou environ, il faudrait y ajouter 80 kg de cuivre et étain qui s’élèvent, à raison de 2,50 francs le kg à 200 francs et pour la façon du fondeur à raison de 1 franc le kg monte à la somme de 950 franc qui, réunie aux 200 francs ci-dessus, forme celle de 1150 francs
Plus la somme de 2 066 francs pour les réparations au susdit clocher
Lesquelles deux sommes forment la somme de 3 216 francs
De laquelle somme il est nécessaire que la commune se procure pour les réparations sus mentionnées
Les membres du dit conseil et les plus imposés de la commune, après avoir eu pris connaissance du devis estimatif qui en a été fait par le sieur Roussaud entrepreneur de bâtiments, relativement aux réparations à faire au clocher, et de celui qui en a été fait par le sieur Gouyot fondeur relatif à la refonte de la cloche et des matières à y ajouter
Sont d'avis qu'attendu que la commune ni même la fabrique n'ont d'autres secours pour pourvoir à ces réparations que ceux d'une imposition extraordinaire qu'elle_ soit imposée à la susdite somme de 3216 franc pour faire face aux dépenses dont il a été parlé au présent procès verbal. Ladite somme de 3 216 francs sera répartie sur les années 1844, 1845 et 1846 et ce à raison de 1 072 francs chaque année.
Réunion du conseil municipal sous la présidence du maire
Monsieur le président a exposé à son conseil que depuis quelque temps, la cloche principale était cassée et que le voeu de la population appelait la refonte de cette cloche dont le vide navre le coeur des populations qui aiment leur clocher. Il a exposé ensuite que la dépense à faire, d'après un homme de l'art, s'élèverait à 1200 francs Monsieur le maire propose à son conseil de voter cette somme en dépense.
Le conseil reconnaissant l'utilité de la dépense proposée par M. le maire, est d'avis que la réparation demandée soit faite le plus tôt possible. Mais, attendu l'insuffisance des ressources de la commune, le conseil municipal est d'avis que l'impôt qui grève déjà la commune soit maintenu jusqu'à
Monsieur le maire a exposé à son conseil que la charpente du clocher et le dôme qui le surmonte étaient tombés dans un état de délabrement qui devenait dangereux et que, par conséquent, il était important de faire les réparations utiles à ces objets le plus tôt possible ; il a, en outre, exposé que les dépenses à faire s'élevaient, d'après un homme de l'art, à la somme de 600 (rayé, surchargé 1900) francs
Le conseil, reconnaissant l'urgence des réparations demandées par M. le maire, est d'avis que cette somme de 600 francs soit votée en dépense, mais, attendu que les ressources de la commune ne peuvent couvrir cette dépense, le conseil est d'avis que l'impôt extraordinaire qui frappe déjà la commune soit continué pour couvrir cette dépense
Réunion du conseil municipal et des plus imposés aux rôles des 4 contributions de cette commune
Délibération sur l'opportunité de voter un impôt extraordinaire pour faire face aux dépenses suivantes :
271,95 francs pour combler le déficit du budget de 1866,
1 900 francs pour réparation au dôme et au clocher de l'église,
... Après avoir entendu l'exposé de monsieur le maire
reconnaissant l'urgence des réparations et dépenses proposées, vote la somme de 4 600 francs à employer ainsi qu'il suit
Avisant en suite au moyen de couvrir cette dépense, considérant l'insuffisance des ressources de la commune, le conseil municipal et les plus fort imposés émettent le voeu que l'impôt extraordinaire de 1865 soit continué pendant les années 1866, 1867, 1868, 1869... Le conseil municipal et les plus imposés, confiants dans la sollicitude du gouvernement, espère qu'il voudra bien venir en aide pour finir de couvrir les dépenses votées à la commune de Vieux Mareuil si cruellement frappée depuis quelques années par divers fléaux tels que gelée et surtout la grêle qui, cette année, a complètement ravagé cette contrée ; c'est du reste ce motif qui a empêché l'assemblée de voter un impôt plus élevé ; la commune de Vieux Mareuil n'ayant jamais sollicité aucun secours du gouvernement malgré les nombreuses réparations qu'elle a été obligée de faire espère que dans cette circonstance l'état voudra bien la faire jouir de sa munificence
M. le maire a donné connaissance au conseil d'une lettre de M. le sous préfet en date du 9 du courant que le conseil des bâtiments civils de la Dordogne, sans sa séance du 30 mars dernier, avait refusé les réparations demandées par le conseil municipal pour leclocher et le campanile de leur église qui menacent ruine depuis longtemps. Le conseil municipal a l'honneur de faire observer à M. le préfet en réponse au refus dudit conseil des bâtiments civils, que la dépense de 1400 franc, votées par lui pour les réparations du clocher ne sont nullement destinées à une construction mais à une simple réparation ; que les plans dressés par M. Vannier sont en tout conformes à ce qui existe déjà à l'église de Vieux Mareuil, et qu'il ne s'agit que de consolidation et remplacement des objets détériorés par le temps. Le conseil municipal maintient donc son premier impôt et demande à M. le préfet qu'il veuille bien autoriser la dépense de 1400 franc d'après les plans et devis dressés par M. Vannier..
Le conseil municipal comprend comme le conseil des bâtiments civils qu'une construction mieux en harmonie avec le style de l'église Conviendrait infiniment mieux ; mais les ressources de la commune ne permettant pas de se livrer à ces constructions, le conseil a dû se limiter à une simple réparation qui, si elle n'est faite dans le plus bref délai, pourra susciter de plus grandes dépenses encore par la chute probable de la campanile (sic...)
Le conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre en considération les observations ci-dessus et en ordonner la plus prompte exécution.
M. le maire a exposé au conseil l'utilité de refondre la cloche principale qui est fêlée et que réclame le voeu de toute la population. Il a mis sous les yeux du conseil le traité passé avec le fondeur portant à 1 180 francs la dépense approximative à faire pour la refonte de cette cloche.
Le conseil municipal, après avoir délibéré, est d'avis que la réparation demandée soit effectuée le plus tôt possible, et, à cet effet, il vote en dépense la somme de 1200 francs pour parer à cette dépense et à quelques éventualités non prévues Passant à un autre ordre d'affaire, M. le président expose au conseil l'urgence de réparer le clocher et le dôme qui le surmonte et qui, depuis longtemps, menace ruine. Il met sous les yeux du conseil le devis estimatif de dépense à faire à cet effet et portant le chiffre de 1400 francs
Le conseil après délibération est d'avis que cette réparation se fasse le plus tôt possible et à cet effet il vote la dépense de 1400 francs
Vote d'un impôt extraordinaire et d'un emprunt pour créer les ressources nécessaires pour couvrir le montant des dépenses votées le 3 août dernier :
Refonte d'une cloche 1200 francs
Réparations au clocher 1400 francs
Acquisition pour élargissement de la route 1100 francs
Autre acquisition pour ce même objet 100 francs
Changement du cimetière 1200 francs
Soit 5 000 francs
Vote d'un emprunt de 5 000 francs à l'intérêt maximum de 4,5% remboursable amortissable en 9 ans au moyen d'un impôt extraordinaire de 700 franc par an
M. le président a mis sous les yeux du conseil un plan de rectification du premier plan du clocher et le devis des dépenses s'élevant pour la rectification avec flèche à la somme de 1 600 francs
Le conseil de fabrique, par une délibération du 1er courant, reconnaissant l'avantage du plan rectifié, a voté la somme de 200 francs qu'elle met à la disposition de la commune
1 _la rectification avec flèche soit adoptée
2 _la subvention offerte par le conseil de fabrique soit acceptée et que la somme de 200 francs soit versée entre les mains du receveur municipal
3 _que la plus grande diligence soit faite pour commencer les travaux
M. le président expose au conseil municipal que d'après un traité passé entre lui et M. Martin fondeur de cloches, ce dernier s'engageait à refondre la vieille cloche de Vieux Mareuil moyennant 1 franc par kg et que le traité lui accordait une tolérance de 25 kg, qu'il résulte des procès verbaux des pesées de la nouvelle cloche surpasse l'ancienne de 56,5 kg, et que cet état de choses présente à la commune une dépense de 126 francs de plus que celle prévue. Mais, comme l'ancienne cloche, au lieu de 900 kg, n'a pesé que 793,5 kg, il en résulte une diminution de dépense. M. le maire fait observer en outre qu'au lieu de 150 francs portés pour un nouveau système de sonnerie, le fondeur en a fait confectionner un qui ne s'élève qu'à 10 franc, qu'en définitive, les compte du fondeur ont été réglés à 1099, 50 francs
prix de refonte de 793 kg à 1 franc le kg 793 francs
pour surplus de métal 56,5 kg à 4 franc le kg 226 francs
tourillons à grains d'orge 30 francs
pour bascule à sonnerie 10 francs
pour battant tourné avec attache nouveau système 49 francs
total 1099,50 francs
Pour les autres dépense inhérentes à la commune d'après le traité,il résulte qu'il est dû
frais dus au maréchal 5 francs
total 50 francs
Le conseil municipal, après avoir délibéré, est d'avis d'accepter la nouvelle loche, et approuve toutes les dépenses sus énoncées
Le président expose au conseil qu'il serait de toute nécessité de continuer les réparations dans l'intérieur de l'église pour le
ragrayement ou grattage des murs, pour le plafond sous la tribune, et deux portes aux arceaux supportant la tribune ; et à
cet effet, il propose de voter la somme de 200 francs sur l'excédent des recettes et de solliciter de M. le préfet un secours sur les amendes de police.
Le conseil entrant dans les vues de M. le maire est d'avis de voter 200 francs à la continuation des dépenses indiquées et prie M. le maire de solliciter de M. le préfet un secours sur les amendes de police.
Réunion du conseil municipal et des propriétaires les plus imposés
Rappel des votes de 1866, du projet de M. Vanier architecte à Nontron, de la supplique envoyée à M. le ministre des cultes. Pour des motifs qu'il n 'y a pas lieu de rechercher, aucune réponse ne fut faite
Une nouvelle requête présentée par le maire amena cependant à la date du 28 janvier 1870 sous les yeux de M. le ministre des cultes le dossier transmis.
Un long temps s'écoula encore et les funestes événements survenus à la fin de l'année portèrent ailleurs les idées du pays. Cependant, les malheurs de 1870 et de 1871 subis, cette époque néfaste passée, les administrations diverses réorganisées, chacun dans sa sphère s'occupant d'ordonner, de rétablir ou de rectifier, il appartenait à l'autorité locale de Vieux Mareuil de reprendre l'œuvre de réparation à son église.
M. le président rend compte des nouvelles démarches faites par lui en vue d'arriver à une solution et d'obtenir l'examen du dossier. Mais M. le ministre ayant fait quelques observations relatives à la construction, le dossier a été de nouveau transmis à la préfecture et soumis au conseil général qui a renvoyé à sa prochaine session pour un examen plus approfondi.
En attendant, il a paru utile à M. le préfet de consulter à nouveau le conseil municipal et M. le maire donne à la réunion lecture de la lettre reçue le 17 novembre dernier.
L'assemblée ... considérant que le dôme surmontant le clocher menace ruine de plus en plus et nécessite d'urgentes réparations et qu'attendre plus longtemps serait placer la commune de Vieux Mareuil dans la nécessité de dépenses plus considérables et qu'en même temps il y a péril pour les fidèles lors de la célébration des offices et lors de la circulation à l'extérieur, la chute du clocher étant imminente.
considérant que le projet répond pleinement aux besoins en tenant compte des observations de M. le ministre
considérant aussi la position financière de la commune dont toutes les ressources disponibles, même le crédit plus haut indiqué de 1 600 francs, ont été absorbés par l'emprunt destiné aux mobilisés, et de la fabrique obligée de faire achat des ornements les plus indispensables
que les réparations aient lieu selon les projet, plan et devis dressés en dernier par M. Vannier, légèrement modifiés conformément aux observations de M. le ministres des cultes
mais qu'en présence de la pénurie des caisses communale et de la fabrique, qui malheureusement ne peuvent disposer d'aucun fonds et les propriétaires les plus imposés, vu les sacrifices de toutes sortes faits depuis un an ne peuvent consentir à aucune imposition nouvelle, il soit de nouveau de la manière la plus instante demandé à M. le ministre des cultes toute la somme exigée pour les réparations de plus en plus urgentes.
Elle espère que M. le préfet donnera un avis favorable à la susdite demande et obtiendra à l'appui la bienveillance du conseil général.
Rappel des efforts et sacrifices faits pour arriver à la réparation du clocher de l'église paroissiale
M. le président expose en conséquence
que lesdits travaux de réparation ne peuvent sans qu'il en résulte peut-être de grands dommages être retardés plus longtemps
que d'après l'avis de personnes autorisées inspirées par une sage prudence, ces travaux exigent un entrepreneur solvable, honnête et intelligent
que la dépense totale desdits travaux à faire étant peu élevée, il y aurait tout avantage pour la commune, surtout vu leur caractère d'urgence, à traiter de gré à gré avec un entrepreneur sérieux pour exécution immédiate
que, mu par ces considérations, il soumet à l'approbation de l'assemblée un projet de traité à conclure avec un entrepreneur réunissant toutes les garanties désirables de moralité, de solvabilité et d'intelligence
L'assemblée donne son approbation entière au marché proposé par MM Ducelier et Jules Dussol pour la démolition et la reconstruction du clocher de l'église paroissiale
Réunion du conseil municipal et des propriétaires les plus imposés
Ces instructions ayant fait reconnaître la nécessité d'une restauration plus sérieuse, M. Mandin, architecte départemental avait produit un nouveau plan et un nouveau devis présentant une notables augmentation des dépenses, mais qu'en raison du réel embellissement apporté par cette restauration à notre bel édifice religieux, l'assemblée des conseillers municipaux et des principaux imposés dans une séance du 11 mai dernier avait approuvé à l'unanimité
M. le président fait ressortit que les travaux ne peuvent plus être retardés sans qu'il en résulte peut-être de graves dommages
Les réparations intérieures effectuées après l'adjudication de novembre 1872 et qui se sont élevées à 1301,85 francs
Recours à un emprunt à 5% et à un impôt extraordinaire, demande d'un secours de l'état
... la population se soumet sans murmure à la continuation de ses sacrifices en vue de travaux urgents destinés à l'embellissement ou à la consolidation d'un des plus rares spécimens de l'art du 10e siècle, il est juste que l'état lui en tienne compte et prenne à sa charge une partie de la dépense, et, tout en exprimant leur reconnaissance pour le secours déjà accordé, sollicite de M. le ministre des cultes un semblable secours, ce qui porterait à 2 000 francs la part de l'état fait et signé à l'unanimité.